Esprit Sauvage : Lettre N°18

    Être détendu, relâché permet d’être à l’écoute de Soi et d’accueillir ce qui est. Vivre tendu comme un élastique c’est être prêt à la colère, à la violence, un élastique qui éclate dans les doigts, ça fait mal.
Le stress rétracte, contracte, resserre, ferme, assèche, éloigne.
La détente ouvre, expanse, dilate, libère, soulage, fluidifie, attire.
Comme on décide d’être non fumeur, non buveur, non violent, s’engager à Zéro stress fait partie du programme d’une santé harmonieuse tant sur le plan physique, émotionnel et spirituel.
Le professeur Robert Waldinger, psychiatre américain nous dit :
« La recette pour vivre longtemps heureux et bonne santé n’est ni dans le portefeuille, ni dans la célébrité ou un travail acharné mais dans la qualité des relations que nous avons avec les autres. Les relations chaleureuses ont un effet protecteur sur notre santé. Les relations de qualité protègent notre cerveau et les relations durables permettent un soutien solide. » Pour être en bonne relation avec les autres, c’est s’offrir et offrir cet espace détente où l’on se sent confortable, protégé, respecté, accueilli pour mieux donner et aimer sans compter. Ne plus vivre dans la crainte de l’autre, de la maladie, du manque, de l’extériorité et de tout ce qui procure du stress est le retour à Soi par la voie(x) intérieure du silence, de la paix, de la compréhension, de l’acceptation, de la bienveillance.

Bien sûr cela demande de faire du tri dans ses gestes, dans ses actes, dans ses paroles, dans ses relations, dans la façon de se nourrir. Respecter notre énergie et notre être divin qui ont tant besoin de sérénité procure un état de bien-être, d’allégresse pour Soi et pour tout ce qui vit et vibre autour de nous en créant un égrégore de guérison pour toute la planète !

bickelJ’ai décidé « Zéro stress » j’ai eu juste envie de le partager avec vous, alors si vous vous sentez bien, faites suivre à votre voisin !

Danièle (oct.2016)
www.goutsauvage.com

Dessin de René Bickel
www.bickel.fr

Esprit Sauvage : Lettre N°17

Faire peau neuve !

Encore l’Art de la Transformation ! Chaque nuit « on meurt » et chaque jour on renaît.

Le principe de vie est une sinusoïde. Les autoroutes et la vitesse ont été inventées par les hommes. Les chemins avec leurs obstacles et leurs contours font partie de la vie. Ainsi ralentir est le chemin de conscience pour libérer la voie, la nôtre ! La vigilance et la persévérance sont nos compagnons de pèlerinage.

Tout ce qui est vivant se renouvelle. L’eau stagnante n’est pas accueillante. Puisque nous sommes faits essentiellement d’eau, renouveler nos humeurs pour libérer nos scories internes est le premier principe de l’Hygiène Vitale. Evacuer nos déchets issus des métabolismes digestifs et cellulaires est un processus de bon sens et de conscience. Nous sommes des êtres vivants avant tout, on ne nettoie pas nos organes comme on nettoie de la mécanique avec un goupillon et du détergent.

La première règle pour permettre la pureté humorale : c’est être en accord avec soi, la deuxième c’est être un allié avec son corps et l’accompagner dans son fonctionnement, la troisième est de comprendre pourquoi on s’engage dans ce processus. La propreté interne n’est pas reconnue de nos jours alors que de tous les temps les thermes étaient très appréciés. Les bains chauds, les cataplasmes, les purges faisaient partie de l’auto- guérison. Aujourd’hui une douche par jour avec de l’eau savonneuse et on s’estime propre ! La propreté interne se reconnaît à ce qui ressort : selles moulées et non odorantes bi ou tri quotidiennes, transpiration régulière ni brûlante ni salée, et une urine translucide et dorée « pipi d’or santé d’or » comme disait P.V Marchesseau initiateur de la Naturopathie orthodoxe ou Hygiène Vitale en France. Ainsi les parfums, les déodorants, les crèmes de beauté n’ont plus lieu d’être. Notre milieu interne sain, propre et nettoyé régulièrement fait peau neuve ! Comment faire ? Pour les « frileux » sauter le repas du soir 2 fois par semaine, pour les plus courageux une monodiète avec un seul et même fruit pendant 3 jours aux changements de saison et pour les demandeurs de bien-être un jour de jeûne par semaine ! Purges, lavements, bains chauds et douche froide, sauna ou hammam, silence, sommeil naturel et pensées élevées sont conseillés. A chacun ses goûts, à chacun son temps ! La santé est un état d’être permanent ce n’est pas juste un moment de plaisir. L’entretenir est une grande joie. Moi j’ai opté pour la simplicité, un verre d’eau le matin, des fruits en abondance (frais, secs et gras) dans la journée, des jeunes pousses vertes, un bain chaud quotidien, bain de rivière tous les jours, sauna ou hammam une fois par semaine, friction au gant de crin quotidienne, ensoleillement le plus souvent possible, jardinage et yoga et être satisfaite de tout ce qui est sur mon chemin et surtout y trouver un sens et mon occupation préférée comme dirait Marcel Proust « Aimer ! » ! Bon ça c’est mon allure de croisière, ma vie de rêve. Mais la vie me montre que rien n’est déterminé par avance et chaque jour le programme change, les imprévus sont nos maîtres, les obstacles nos barreaux d’échelle.

La santé c’est ma passion alors je suis prête à tout pour lui être fidèle !

Je vous souhaite un été radieux, heureux et amoureux c’est le moment pour faire un plein de santé ! De tout cœur avec vous !

Danièle (20 juillet 2016)
www.goutsauvage.com

Esprit Sauvage : Lettre N°16

Dissociations alimentaires

arbre1   arbre2

Le principe de la dissociation alimentaire est une loi de la nature et c’est le fondement essentiel de l’Hygiène Vitale. Un pommier ne porte que des pommes, un cerisier ne donne que des cerises… Il faut être très habile et agile pour se nourrir de pommes, de cerises, de figues et de noix en même temps. Il n’existe pas de fruitiers avec des salades de fruits ?!!Le mélange de fruits n’est pas une association à exclure, c’est juste pour observer ce que la nature nous enseigne : sobriété et simplicité.

            Et sur nos tables, on nous présente des plats fumants, cuisinés et gratinés où tout est mélangé : Glucides – Lipides – Protides, auxquels on ajoute du sel, de l’huile, etc… ça c’est du domaine de la gastronomie, de la recherche du goût, mais ça ne ressemble en aucun cas à une nourriture saine, originelle, spécifique et adaptée à notre physiologie digestive. La dissociation alimentaire épure, libère, répare, auto guérit nos organes nobles et renforce nos hormones et notre immunité. Nos organes nobles ne sont pas des laboratoires alchimiques pour transformer la matière morte (aliments bouillis, rôtis, frits…) en éléments vitaux et vivants. Seule la mère Nature par la photosynthèse, l’énergie solaire (biotons venus de la Source centrale de l’Univers) nous offre par l’intermédiaire des fruits variés et colorés, par les jeunes pousses de salades, toutes les vitamines et minéraux nécessaires pour le bien-être de nos cellules. Bio ou pas bio le mélangisme est le plus grand détour à notre santé. Nos repas copieux avec l’entrée, le plat et le dessert créent l’inconfort, la pesanteur, la fatigue. Bien sûr partager un repas pour le plaisir d’être ensemble fait partie du bien-être mais certainement pas au quotidien ni à tous les repas.

J’ai gardé le meilleur pour la fin (faim) :

Légumes+ Fruits
Légumes+ Céréales
Légumes+ Protéines

Sont des combinaisons favorables et confortables, les fruits qui se digèrent dans l’intestin aiment la voie libre et il est préférable de les consommer à l’entrée du repas ou mieux encore loin des repas. Bon appétit !

Danièle Azout (Malinalli) Juin 2016
www.goutsauvage.com

Esprit Sauvage : Lettre N°15

L’ortie

Ortie

J’ai toujours aimé le poème de Victor Hugo :

« J’aime l’araignée et j’aime l’ortie
parce qu’on les hait »

L’ortie, cette plante sauvage si bienfaisante est souvent mal aimée et oubliée. On cherche parfois à la détruire alors qu’elle nous construit, nous reminéralise, nous fortifie et nous épure ! Bien sûr par sa richesse en minéraux, en vitamines, en oligoéléments, elle est une des plantes les plus revitalisantes. Mais j’ai envie de vous parler de la chlorophylle et de son énergie biotonique qu’elle contient comme toutes les jeunes pousses vertes et c’est là sa plus grande vertu. La chlorophylle est synthétisée par le soleil pour assimiler cette énergie biotonique à l’état pur. Cette énergie vivante (les biotons apportés par le soleil) qui nous restructure et nous densifie. La chlorophylle permet ainsi d’oxygéner l’organisme, de le désintoxiquer et de maintenir l’équilibre acido-basique. L’ortie à consommer au printemps est un des meilleurs minéralisant et surtout vitalisant que l’on trouve en abondance dans la nature. On est toujours à la recherche de gain de vitalité et la vie est dans le vivant et nulle part ailleurs. Toutes les jeunes pousses vertes du printemps : chicorée, pissenlit, épinard, chou, roquette, persil, fanes de radis, fanes de carotte et fanes de betterave …toutes les feuilles tendres sauvages sont une cure de jouvence pour notre organisme !

L’ortie est facile à trouver, elle est dans tous les jardins, au bord des rivières. Elle se consomme en jus, en salade, ou en feuilles séchées, son goût neutre lui permet d’être mélangée à des jus de pommes ou de carottes. Son aspect urticant est bénéfique, les anciens s’en frictionnaient pour guérir des rhumatismes ! Ne la piétinez pas, bénissez la et remerciez la de sa divine présence dans votre jardin ! Boire des jus verts au printemps est excellent pour la santé, fini les vitamines A, B, C, D… X, Y, Z bien stérilisées dans des petites boîtes vendues au prix d’or ! Les pépites d’or sont dans votre jardin !!! Cueillir et choisir les petites feuilles une par une et les savourer nature et à leur place a un effet de purification immédiate dans toutes nos cellules. La chlorophylle est la nourriture divine pour nos cellules. La qualité de la nourriture est dans la rusticité, c’est-à-dire l’aliment est à savourer sans aucune transformation, à consommer de la terre à la bouche ! Toutes les jeunes feuilles vertes se fanent très rapidement, aussi elles sont à consommer dès la cueillette.

Alors bonne cueillette, emplissez vos paniers, vos saladiers, vos assiettes au quotidien ! Le vert ça aère notre organisme et ça ouvre le cœur !

                                                          Danièle Azout (printemps 2016)
                                                          www.goutsauvage.com

 

Esprit Sauvage : Lettre N°14

Désir ou besoin ?

tarte  pommes

Désir    ou      besoin ?

 

 

Posons-nous cette question avant de manger ?

            Le désir répond à un appel extérieur, à une habitude, à un passé, à une mémoire, il est créé par le mental. Il ne dure pas, juste le temps d’un inspir et d’un expir alors que les indigestions se font plus longuement ressentir. Avec le désir on est souvent pesant et alourdi car il n’y a pas d’arrêt instinctif. Le désir appelle un autre désir car le corps n’est pas satisfait ni comblé. C’est l’escalade vers la gastronomie avec des goûts réinventés. Le désir apparaît souvent avec la saturation humorale où tout est brouillé et on désire ce que le corps ne veut plus.

Le désir emplit alors que le besoin nourrit.

Le désir est aussi plaisir quand on prépare un plat savoureux avec Amour, c’est un moment de fête et occasionnel et le corps se nourrit de cette joie. Le désir ne doit pas devenir dépendance, quand on ne peut pas se réveiller sans la tasse de café ni s’endormir sans le carré de chocolat, alors il y a des questions à se poser.

 

Le besoin répond à une écoute profonde et interne de notre physiologie. C’est un échange intime entre nos cellules et notre cœur bienveillant, juste écouter notre voix intime : qu’est-ce que mon corps souhaite à cet instant, à ce jour pour être confortable, disponible, léger ? Le vrai besoin est un appel sauvage, instinctif et intuitif, c’est une envie (en-vie !) qui nous maintient en équilibre, sans excès. Avoir envie de framboises comme d’un baiser amoureux, c’est délicieux ! Laisser le besoin venir à nous, juste écouter sa demande pour le satisfaire. Répondre à ses besoins crée par résonance une onde de détente, de bien-être, de plénitude, de liberté. Pour reconnaître le vrai besoin, le jeûne est le meilleur test. Notre corps épuré sait ce dont il a besoin ! Manger des tomates en plein hiver ou des châtaignes en plein été ne répond pas à nos vrais besoins. Manger local, végétal, vivant et de saison c’est vivre en harmonie avec la Nature pour contenter notre vraie nature ! La Santé rime avec Simplicité !

« Connais toi, toi-même ! » Socrate

 

Danièle Azout (fev. 2016)
www.goutsauvage.com

Esprit Sauvage : Lettre N°13

La spécificité et la qualité de l’aliment

La spécificité de l’aliment est ce qui bon et juste pour nos organes. L’aliment spécifique conserve notre énergie vitale, il libère nos humeurs, il maintient le sang fluide et l’esprit léger. Alors quel est l’aliment qui nous rend si joyeux, en bonne santé et qui nous fait grimper aux arbres ou qui nous met à quatre pattes ?

framboisesPomme, poire, prune, pêche, cerise, abricot, figue, kaki, raisin, melon, pastèque, grenade, kiwi, fraises, framboises, physalis…pour n’en citer que quelques uns ! Il y en a pour tous les goûts, la nature est si généreuse. Et pour une même sorte de fruit il existe plusieurs variétés, quelle abondance !

Cette année j’ai planté 3 arbres fruitiers : un kaki, un olivier et un figuier. Je pommesl’ai fait par amour de la Nature, pour les voir grandir et s’épanouir. Tout le monde est nourri, les premiers fruits avant même maturité sont pour les oiseaux très friands et l’excédent de fruits retourne sous forme d’humus à la Terre Mère. Pour nous humains, le fruit est l’aliment par excellence pour notre tube digestif. Il nous nourrit par sa couleur, son odeur et sa saveur. Le fruit est l’aliment le plus écologique et le plus économique pour notre santé et le plus créatif pour nos desserts. Pour ceux et celles qui sont gourmands de mes mandalas (photo ci-dessous), allez faire un tour sur mon site : www.goutsauvage.com

mandalaOui la qualité de l’aliment devient une évidence, un fruit biologique, vivant, fraîchement cueilli, local, choisi et acheté directement au producteur est idéal. La qualité de l’aliment se reconnaît par nos sens : toucher, sentir, goûter, écouter (oui une pastèque éclate de joie quand on la coupe). Manger un fruit mûri au soleil et cueilli avec amour est un cadeau divin pour nos cellules divines ! Le fruit se déguste loin des repas pour une meilleure assimilation.

BON APPETIT avec AMOUR et GRATITUDE !
Danièle Azout (déc 2015)

 

« Ce que tu es est un cadeau de Dieu, ce que tu deviens est ton cadeau à Dieu »
R.H Schuller