Esprit sauvage : Lettre n°36

La peur du manque !

            Manque ou surcharge ???

            C’est la question qui ne vient jamais à l’esprit en premier lieu. Dès qu’un symptôme se manifeste, la question du manque est toujours là au bout des lèvres et j’entends dire « c’est un manque de calcium, un manque de magnésium, un manque de protéines, un manque de sommeil, etc…qui est la cause de tous les problèmes. » Et si c’était une surcharge, de sel, de sucre, de graisse, de protéines, de travail interne comme de travail externe. On est bien d’accord que les vacances sont un espace salutaire et bienfaisant (Lire « Esprit Sauvage N°35 »). Le café, le thé, l’alcool, le chocolat, la viande, les oeufs… et tous les excitants sont des véritables dictateurs à notre corps qui ne peut plus répondre. Ainsi il n’y a plus d’échange ni d’écoute et le corps avance soumis et malade à nos caprices aveugles. Et on accuse toujours le manque. Le seul manque est le manque d’espace vacant où le corps est en joie d’avoir lui aussi des vacances. Le sommeil est un moment de récupération et notre corps nous l’impose. Le moment idyllique pour le corps est de prolonger l’effet sommeil pendant l’éveil. Par exemple supprimer définitivement le petit déjeuner du matin est un véritable soulagement pour le corps et à tous les âges, enfants et adultes. Boire un verre d’eau informée au réveil avec des pensées lumineuses pour le corps et pour nos projets est une source de bien-être immédiat! Bien sûr, le travail, l’école demandent un petit excitant pour démarrer. Le seul aliment toléré le matin est le fruit frais. Commencer la journée par un bol de café, de chocolat, de céréales type muesli très à la mode écolo ou yaourts nature très grand-mère on est de suite plombé car on s’éloigne du vivant, ce vivant si près de nous et qui nous veut tant de bien! Dans nos sociétés modernes ce n’est certainement pas la matière qui nous manque, trop de matière nous asphyxie, nous encombre, nous alourdit et notre corps ne manque pas de l’exprimer par tant de symptômes incompris, des souffrances physiques ou psychiques. La nature est notre maître le plus sage. Alors en cette saison automnale, regardons nos amis les arbres ont-ils peur du manque??? Ont-ils peur de perdre toutes leurs feuilles et de passer l’hiver nu et léger??? Les arbres sont nos maîtres et nous enseignent dans le silence la sagesse du Vivant! Ecoutons- les, observons- les et entrons dans la saison plus froide (automne et hiver) libérés du poids de la matière, c’est une invitation à plus d’intériorité, de profondeur, d’écoute et de conscience. L’automne et l’hiver sont des périodes favorables au jeûne et à la monodiète (cure de raisin, cure de pommes…) ou simplement un régime végétalien. Les protéines (viande, poisson, oeuf, fromage et laitage) nous rigidifient, nous enferment, nous étriquent comme un vêtement trop petit qui nous empêchent de bouger et on n’a qu’une seule envie c’est de le retirer. Alors pourquoi est-ce si difficile de virer définitivement ce petit déjeuner? Le pain chéri, le muesli désiré, le fromage adoré sont là dans nos assiettes pour nous faire taire, oui taire nos peurs, taire la sensation du vide et du manque et ça nous emplit par une énergie de matière lourde et toute la journée on va essayer d’une manière consciente ou inconsciente de s’en libérer, le café semble nous sauver, les médicaments semblent nous soulager. Polluer est plus facile et rapide que dépolluer. La planète Terre nous le montre bien, combien d’années pour se libérer du plastique? Malgré les efforts le plastique est toujours trop présent. De même, nos intestins pollués par trop de matière anti-spécifique à notre physiologie mettent aussi des années à se libérer. Juste observer que nos aliments qui ne sont plus vivants sont comme du plastique qui polluent et obstruent la Vie!

La Vie est sacrée, respectons là !

Danie-ailes (www.goutsauvage.com) Sept. 2019

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